Rêves Accaparés

Rêves accaparés est une réflexion sur les différentes appropriations des mondes sonores par les structures étatiques et les multinationales.
Une vision libre de comment le son peut devenir outil de contrôle, servant tour à tour à provoquer la joie, la peur, la relaxation, la violence, la torture, la dispersion des masses, ou encore à stimuler les ventes, etc…

Le son et la musique sont des langages très précis, les multinationales et les états l’ont bien compris et en font usage de multiples manières. Les nuisances sonores étatiques sont pléthoriques et pleinement mesurées. Les différentes autorités en places se servent, comme bien souvent, des recherches menées pendant les guerres pour utiliser des artefacts nouveaux, et ce depuis plusieurs millénaires.
La puissance sonore des trompettes n’est-elle pas mentionnée pour la conquête de Jéricho ?

Développée par toutes les civilisations, la musique a très souvent des fonctions utilitaires (musique pour le travail au champ, chant de guerre, berceuse, etc…) Mais la civilisation occidentale est peut être l’une des seules à avoir cherché à utiliser le son et la musique à des fins destructrices et de contrôle à ce point abouti.

Les différentes études montrent que le son seul n’est pas convaincant comme arme létale, mais qu’il est un moyen de persuasion et de torture absolument efficace et, associé à d’autres aspects, – visuels, de mouvements physique ou spatiaux, il devient d’une dangerosité utilisée à son maximum par nos sociétés.

La musique, art sonore, est intimement liée à la spiritualité et de fait à la religion.
Son lien au monde invisible reste magique, et les humains sont absolument touchés par cet art qui souvent est sacré.

Quelle civilisation peut en même temps absolument aduler cet art et détruire à point ce lien au sacré ?
Quelle civilisation peut mettre sur un piédestal des artistes , placés au rang de demi-dieux, et en même temps utiliser leur musique pour torturer d’autres humains ?


distribution :
Uriel Barthélémi : conception, drums, electronics, programmation visuelle et sonore, dessins

Vincent Martial : lutherie nouvelle

Elise Boual : Animation

Regards exterieurs : Laurie Bellanca et Franck Leibovici

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Rêves accaparés est une commande de Intonal Festival , Inkonst/IAC ( Malmö – Suède)

Coproduction : La Péniche Pop

Résidence : Le théâtre de Vanves

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Rêves accaparés is a reflection on the different appropriations of sound worlds by state structures and multinationals. A free vision of how sound can become a tool of control, serving in turn to provoke joy, fear, relaxation, violence, torture, the dispersion of the masses, or even to stimulate sales, etc…
Sound and music are very precise languages, multinationals and states have well understood and make use of them in many ways. The various authorities in place use, as often, the research conducted during the wars to use new artifacts, and this for several millennia.
Is not the sound power of the trumpets mentioned for the conquest of Jericho ?

Developed by all civilizations, music very often has utilitarian functions (music for work in the field, war song, lullaby, etc…) But Western civilization is perhaps one of the only ones to have sought to use sound and music for destructive and control purposes at this point achieved.

The various studies show that sound alone is not convincing as a lethal weapon, but that it is a means of persuasion and torture absolutely effective and, associated with other aspects, – visual, physical or spatial movements, it becomes dangerously used to its maximum by our societies.

Music, sound art, is intimately linked to spirituality and fact to religion.
Its connection to the invisible world remains magical, and humans are absolutely touched by this art which is often sacred..

Which civilization can at the same time absolutely adore this art and destroy this link to the sacred?
Which civilization can put artists on a pedestals, placed in the rank of half-gods, and at the same time use their music to torture other humans ?